Réaction suite au second tour de la primaire du PS du 29/01/2017

Militant écologiste de longue date, je ne peux que me réjouir que les idées que je défend percent enfin dans l’opinion publique par la voix de Benoit Hamon, converti très récemment à l’écologie politique. Ces idées présentées comme nouvelles figurent pourtant depuis longtemps dans le projet écologiste et je regrette que le candidat EELV ; Yannick Jadot, peine à faire entendre sa voix.

Il est grand temps que nous nous rendions compte que le cycle de la croissance économique initiée avec les 30 glorieuses est terminé.

Il est grand temps que nous imaginions ensemble une autre société plus solidaire, plus bienveillante, plus moderne, bref plus écologiste.

Je ne veux pas présumer de l’avenir dans ce paysage politique actuel très instable mais pour autant, je ne peux que m’interroger sur les capacités réelles du Parti Socialiste à mettre en œuvre ces idées et à résister aux lobbyes où aux forces libérales et sécuritaires qui s’exercent en son sein.

Il n’y a qu’à se rappeler 2012 où déjà, grâce à la pugnacité d’EELV, des avancées étaient présentes dans le programme de gouvernement. On sait ce qu’il en est advenu.

Benoit Hamon, malheureusement ne dispose pas d’un parti uni, loin s’en faut et l’on ne peut que s’imaginer les dissensions internes qu’il doit y avoir lorsque l’on regarde la situation locale par exemple où ; Brigite Dumoulin soutient Benoit Hamon mais Marie-Hélène Riamond, elle, soutient Manuel Valls et Laure Déroche roule pour Emmanuel Macron.

J’ai peur que, comme en 2012, les écologistes ne se retrouvent piégés dans une politique qui n’est pas celle que nous voulons.

Lorsque l’on regarde de plus près l’activité réelle des élus, on constate que ce sont très souvent les élus écologistes EELV qui participent le plus, sont les plus pugnaces à défendre et faire avancer leurs idées. Malgré les scores électoraux souvent décevants au regard de notre engagement, malgré les groupes de pression ou l’hostilité des autres forces politiques, par notre sérieux, notre travail, notre compétence, nous réussissons à faire mettre en œuvre des décisions qui nous tiennent à cœur. Les exemples de villes comme Ungersheim ou Loos-en-Gohelle administrées par des maires EELV sont de véritables exemples de réussite.

L’histoire n’est pas écrite mais, je reste persuadé qu’il ne peut y avoir d’écologie sans écologiste. J’invite tous les Roannaises et Roannais à réfléchir au sens de leur votes prochains et à envisager comme une alternative crédible, le vote pour Yannick Jadot, candidat EELV à la présidentielle.

Alain Valentin, candidat EELV aux législatives sur la circonscription 42-05 du roannais.

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