Responsabilité de l’Ecologie Politique : Travailler à la transition des territoires, à leur résilience, en dépit des croyances croissantistes.
Attitude politique… Travailler à la transition des territoires, à leur résilience.
S’il est une réalité, c’est l’attitude de l’Ecologie Politique à ne pas craindre de dire la vérité quant à la nécessité d’anticiper les changements inéluctables qui se profilent, raréfaction des énergies fossiles, renchérissement donc, difficultés croissantes pour les plus modestes d’abord, pour tous peu après. Le projet de l’Ecologie Politique depuis des décennies est l’anticipation, afin de mettre en place la résilience de nos communautés et ainsi, de préserver les populations de difficultés et souffrances qui ne manqueraient pas de survenir. Avec pour corollaire, des atteintes aux libertés, à la démocratie. ce que nous refusons.
La stratégie de pratiquement tous les autres partis, est le déni, le refus de prendre le risque de ne pas être compris… et donc de ne pas être élus, réélus. La conséquence en est la « fuite en avant », et l’accroissement de l’incapacité à prendre les mesures d’adaptation indispensables, voire de les rendre impossible dans un délai raisonnable.
Des « investissements » absurdes, comme les constructions d’autoroutes, de nouveaux aéroports, de ligne LGV pléthoriques (au détriment de lignes existantes, de moyenne vitesse, moins dévoreuses de crédit de recherche, d’énergie, de solidarité territoriale, etc), absorbent des budgets qui ne pourront pas être disponibles et consacrés à des mesures d’adaptation de nos sociétés (isolation massive des bâtiments – 1% seulement de l’habitat est en HQE/BBE -, organisation de transports en commun à grande échelle – la Communauté d’Agglomération d’Aubagne a mis en place la gratuité des transports sur son territoire -, amélioration de la performance énergétique des appareils, moteurs, réseaux d’énergie, – des pays nordiques ont subventionné leurs pêcheurs afin qu’ils équipent les bateaux de moteurs consommant moins de gazole au lieu de subventionner le carburant -, etc).
Les attitudes politiques des partis classiques, nous entraînent donc « par les deux bouts vers une catastrophe au final sociale, en organisant le gaspillage de l’argent public, mais privé également, lequel manquera pour des actions et des dispositifs d’adaptation.
Serge ALIBERT – Europe Ecologie Les Verts Roannais Loire Nord