Droit de vote des étrangers : c’est la politique du renoncement qui nourrit la montée du populisme et de la xénophobie

Les écologistes s’indignent de l’enterrement en première classe d’une mesure phare, celle du droit de vote des étrangers, acté par le discours martial du Premier ministre lors d’une conférence à Sciences Po.

Pour Europe Ecologie-Les Verts, c’est justement le non-respect des engagements pour lesquels les responsables politiques ont été élus qui participent au discrédit de la parole publique et à la montée des populismes. Plus que la faiblesse et la crispation face à une xénophobie croissante dans notre pays, les écologistes appellent au courage de porter le combat pour l’égalité et la justice, favorable au vivre-ensemble et la participation de toutes et tous à la vie publique, comme l’est le droit de vote pour les étrangers.

Ce n’est pas en désertant sur le terrain de la peur que la gauche et la République ont pu offrir le droit de vote à tous ses citoyens, puis quelques siècles plus tard aux femmes.

François Hollande doit corriger au plus vite les propos de son premier ministre et entamer le respect de sa promesse présidentielle quelqu’en soient les barrages institutionnels. «L’âme de la France, c’est l’égalité» disait François Hollande en 2012 : il est temps d’acter l’égalité des droits pour les étrangers extra-communautaires qui résident et paient des impôts en France.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux 

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