Le tout voiture, politique départementale menée jusqu’à aujourd’hui nous condamne à un cercle vicieux où faute d’alternative, l’augmentation des déplacements des usagers en voiture mais aussi du nombre croissant de poids lourds sur les routes nous conduit sans cesse à devoir développer de nouvelles infrastructures routières au coût prohibitif pour les finances publiques. Les coûts d’entretien, eux aussi explosent parallèlement à l’augmentation du trafic.

Cette politique qui coûte très chère aux collectivités ne permet pas de dégager des marges de manœuvres pour développer d’autres politiques novatrices et pire, elle endette les collectivités et condamne les générations futures à devoir rembourser des emprunts qui gagent les marges de manœuvre futures des collectivités.

Nous avons affaire ici à une double peine puisque cela coûte aussi très cher à l’utilisateur, qui faute d’alternative viable, se trouve obliger d’utiliser sa voiture personnelle et donc d’y consacrer un budget considérable et régulièrement en hausse.
Au delà du coût financier, cette politique va à contre-sens des nécessités du monde d’aujourd’hui avec une augmentation de la pollution sonore, atmosphérique ( particules fines, ozone ), augmentation des rejets de CO2 …
Les pics de pollutions dans les métropoles mais aussi dans les campagnes sont de plus en plus importants ; les agences de l’environnement nous informent pourtant des risques sanitaires liées à ces pollutions et donc à la nécessité de les limiter mais cancers, maladies respiratoires, allergies se développent.

Notre ambition est de lancer une grande réflexion sur les déplacements et de commencer à infléchir cette tendance, en mettant en place des alternatives, en offrant plus de services aux usagers.

Nos propositions :

* Poursuivre le développement des voies vertes. Encourager au développement du vélo avec la mise en sécurité des principales voies de déplacement.
* Développer des transports en commun. Prendre mieux en compte des situations particulières (handicapés, personnes âgées). Militer pour une baisse des tarifs voir la gratuité pour les publics les plus défavorisés et les scolaires
* Encourager la mise en place de plans de déplacement d’entreprise (PDE)
* Développer le transport à la demande dans les zones rurales
* Encourager et développer le covoiturage. Aménager des aires.

Le saviez-vous ?

Les élus EELV travaillent sur ce domaine. A la région Rhône-Alpes, s’ils n’ont pas la délégation transports, ils agissent et sont force de proposition. En 2012, le groupe EELV a par exemple été à l’initiative d’une délibération afin de simplifier et d’amplifier les tarifs réduits des TER pour les jeunes, les personnes à faibles ressources, mais aussi pour tous. Pour en savoir plus …

La construction de l’A89 entre Balbigny et les portes de Lyon a nécessité 108 ouvrages d’art, 8 viaducs et 3 tunnels. Cela aura coûté 1,5 milliards d’euros.

La construction de l’A45 pour laquelle le Président du Conseil Général actuel de la Loire s ‘est maintes fois déclaré favorable depuis plusieurs années. On lit par exemple sur le site du groupe «des élus de la Droite, du centre et des indépendants » du conseil général :
« C’est un attachement fort du Département de voir enfin s’achever cette infrastructure essentielle au développement économique dans une véritable démarche de développement durable. » (19/07/2013)
D’un coût total de plus d’un milliard, la quote-part pour le département ( identique à celle de Saint-Etienne métropole) serait de 211 millions d’euros ….  Pour en savoir plus …
Sans doute peu désireux de réaffirmer son engagement tout de suite, le président du département renvoie la décision pour après les élections départementales !!!!

Les arguments de nécessité vis à vis du développement économique sont utilisés très régulièrement pour justifier le gaspillage d’argent public dans de tels projets. Cela avait été utilisé pour l’A89. A-t-on vu un quelconque effet de l’ouverture de cette autoroute pour le Roannais ? Balbigny, quant à elle, pourtant aux portes de l’autoroute a assisté à la liquidation judiciaire de Duarig ( pour en savoir plus … ) ou encore avec l’abandon de la reprise du site de la société Samro par Merker qui laisse une soixantaine de salariés sur la touche ( pour en savoir plus … ).

Alors ? Est-ce cela qui fait l’attractivité économique d’un territoire ?